
Quand la chemise danse : un instant suspendu à l’Hôtel de Bourrienne
Depuis le XVIIIe siècle, l’Hôtel de Bourrienne a été le théâtre de conversations brillantes, de pensées libres et artistiques. Récemment, l’Hôtel de Bourrienne s’est de nouveau animé, laissant le mouvement réinvestir ses volumes chargés d’histoire.
L'Hôtel de Bourrienne : Un héritage artistique vivant
Fortunée Hamelin, propriétaire de l’Hôtel de Bourrienne sous le Directoire, faisait déjà rayonner les lieux à travers ses salons artistiques.
Elle y accueillait écrivains, peintres, musiciens et penseurs, tous animés par le désir de créer, de débattre et de bousculer les idées établies. Ces rencontres, souvent prolongées jusque tard dans la nuit, étaient rythmées par la musique, les rires et les échanges passionnés. Fortunée, grande amatrice de danse, y occupait une place centrale, virevoltant au son des valses qu’elle aimait tant. On la surnommait d’ailleurs la « déesse de la valse », tant son énergie et sa grâce laissaient une impression vive à ceux qui la croisaient.
Cet héritage, Bourrienne Paris X continue de le faire vivre, non seulement à travers ses chemises, mais aussi par des rencontres sensibles et des gestes créatifs qui perpétuent la tradition.
Faire revivre l'héritage à travers la danse
Dans les pièces baignées de lumière de l’Hôtel de Bourrienne, et dans ses jardins dorés par les derniers rayons du jour, Ariane et Florian, couple de danseurs contemporains, ont redonné vie aux lieux à travers une performance poignante.
Leurs corps en mouvement ont murmuré ce que les mots taisent : une histoire tissée de regards intenses, de silences habités, de gestes suspendus dans l’air, comme en apesanteur. Vêtus de chemises blanches, ils semblaient flotter dans l’espace, à la fois présents et évanescents.
Leur performance, pensée comme un dialogue, oscillait entre tension contenue et abandon total. Une chorégraphie de danse contemporaine, mêlant préparation rigoureuse et spontanéité, où chaque pas semblait naître dans l’instant, porté par la lumière, l’architecture, et le souffle du lieu.
L'Art du geste
Ariane et Florian cultivent l’art du geste comme un artisan façonne la matière : avec précision, écoute et humilité. Chaque mouvement naît de l’instant, ajusté au souffle du lieu, à la présence du public, aux émotions perceptibles. Leur danse, à la fois construite et ouverte, s’ajuste au moment pour atteindre une justesse éphémère, presque invisible mais profondément ressentie.
Les chemises accompagnaient chaque rotation, chaque port de bras, révélant par leur discrétion une puissance d’évocation rare. Elles étaient plus qu’un costume : une déclaration. Une manière de dire que l’essentiel, parfois, se joue dans l’épure. Le public, saisi, est resté silencieux un instant. Comme si quelque chose de rare venait d’avoir lieu. Un geste juste. Un moment suspendu.
Ariane porte la chemise CÉLESTE en S, pensée comme une pièce forte du vestiaire. Son col lavallière oversize structure la silhouette, tandis que les manches bouffantes et les fronces dans le dos apporte du volume à la chemise, pour un rendu gracieux et élégant.
Florian porte la chemise CHÂTEAU Lin en XXL, inspirée des coupes romantiques d’époque. Elle offre un volume confortable grâce à ses délicates fronces dans le dos et une allure sophistiquée avec son col officier.


























